Notre ennemi s’appelle Motion Picture Association of America (MPAA), c’est l’industrie du cinéma aux Etats-Unis qui suite à sa plainte a réussi
à fermer MegaUpload en construisant un procès et en déposant une plainte révoltante.
Elle se dit combattre le téléchargement illégal or MegaUpload fonctionnait depuis des lustres en toute légalité et s’attaquait lui aussi aux liens
pirates en les supprimant.
On apprend aujourd’hui que la prochaine victime des USA devrait être Hotfile.
Certains pensent que c’est le FBI qui est la cause de la fermeture de MegaUpload. Pas du tout ! c’est bien le résultat d’une plainte déposée
par les représentants de l’industrie culturelle pour combattre le téléchargement illégal. Et comme si cela ne suffisait pas, la voila qui réplique
pour tenter de fermer Hotfile
Elle s’est d’ailleurs prononcée en faveur de la Stop online piracy act (SOPA) et du Protect IP Act (PIPA), deux lois qui, selon ses initiateurs.
Elle se dit mener une lutte contre le téléchargement illégal, quand elle sait que ces deux lois s’attaquent à nos libertés individuelles !
Aujourd’hui c’est le site Hotfile qui dérange et dont le fonctionnement était plus ou moins similaire à celui de MegaUpload. Les internautes
pouvaient ainsi mettre en ligne sur les serveurs de Hotfile des contenus, lesquels étaient ensuite rendus disponibles au plus grand nombre,
à condition de connaître l’adresse du fichier.
Avec MegaUpload, Hotfile est en effet l’un des sites de téléchargements direct les plus célèbres. Pour se défendre, Hotfile invoque le
Digital Millennium Copyright Act (DMCA). Une sorte de bouclier qui exonère les hébergeurs de contenus de surveiller l’ensemble des fichiers
qu’ils provisionnent. En revanche, dès lors qu’un signalement de fichier illégal est réalisé, ils se doivent de le retirer.
La MPAA, qui s’attendait à ce type de défense, accuse Hotfile de ne pas jouer entièrement le jeu prévu par cette loi. Selon la plainte, les
internautes mettant en ligne à répétition ces contenus illégaux continuaient d’avoir accès au service, et, de plus, recevaient une part de
rémunération de la part d’Hotfile.
Mais où va-t-on ? je ne le demande